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Structuration génétique au sein du complexe Botrytis cinerea inférée à partir de marqueurs microsatellites E. Fournier(1), R. Meziani(1), E. Balsemin(1), T. Giraud(2), Y. Brygoo(1)
Le complexe d'espèces Botrytis cinerea est formé d'au moins
deux espèces cryptiques, appelées B. cinerea Groupes I et
II, précédemment mises en évidence par la confrontation
de 4 généalogies de gènes neutres indépendantes
(Fournier et al. in prep). Au sein du Groupe II, ces 4 généalogies
sont non concordantes et non résolutives : aucune structuration
génétique n'apparaît en fonction de l'origine géographique,
le symptôme, la plante-hôte ou la présence d'éléments
transposables (souches transposa : présence d'ET actifs dans le
génome / souches vacuma : absence d'ET ou ET inactivés par
ripping). La question est de savoir si cette absence de résolution
est due à l'existence d'échanges génétiques
libres au sein du Groupe II, c'est à dire à une absence
de structuration (panmixie), ou au contraire s'il existe des populations
structurées non révélées par l'approche phylogénétique
(trop faible niveau de polymorphisme des marqueurs utilisés, introgression,
persistence de polymorphismes ancestraux). Seule l'utilisation de marqueurs
hautement polymorphes peut permettre de trancher entre ces deux hypothèses
(panmixie versus structuration)..
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