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Impact potentiel d'un changement climatique sur les parasites forestiers M.-L. Desprez-Loustau(1), M. Bergot(2), E. Cloppet(2), V. Pérarnaud(2),
M. Déqué(2), G. Reynaud(1), G. Capron(1), B. Marçais(3)
Le changement climatique en cours et prévu, se caractérisant
notamment par un réchauffement rapide, pourrait affecter les parasites,
soit directement, soit indirectement via les effets sur leurs plantes-hôtes,
selon deux grands types de processus : modification des enveloppes climatiques
potentielles et modification des pressions de sélection, entraînant
respectivement une réponse de type migration et/ou adaptation.
Nous présentons la démarche et les premiers résultats
d'une étude préliminaire réalisée dans le
cadre du projet CARBOFOR (programme GICC) focalisée sur les effets
directs d'un changement climatique (principalement des effets thermiques)
sur les aires potentielles de distribution géographique d'une gamme
de parasites forestiers. Les 14 espèces étudiées
ont été choisies pour leur importance actuelle sur les principales
essences forestières (pins, chênes, châtaigniers, peupliers),
leur évolution récente ou leur thermophilie. Les exigences
climatiques des différentes espèces ont été
définies par une approche bibliographique, expérimentale
et par analyse de données de distribution d'après la base
du Département de Santé des Forêts (cf communication
Marçais dans la même session). Les simulations d'évolution
de l'enveloppe climatique entre les périodes 1960-1990 et 2070-2100
ont été réalisées avec différents modèles
biologiques en utilisant les données du scénario climatique
régionalisé Arpège-Climat de Météo-France.
Dans le cas de Phytophthora cinnamomi, un modèle spécifique
préalablement développé a été utilisé.
Celui-ci prend en compte l'effet limitant des températures hivernales
sur la survie du parasite et donc sa capacité à induire
des chancres pérennes. Pour les autres parasites pour lesquels
on ne dispose pas de modèle spécifique (et pour P.cinnamomi
à titre de comparaison), le modèle bioclimatique générique
CLIMEX, développé au CSIRO, a été utilisé.
Les premiers résultats de simulations seront présentés
et discutés.
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