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RESUMES DES POSTERS Thème : Interaction plantes/champignons Poster n° 1 Botrytis cinerea is a necrotrophic pathogen that develops on many tissues
of many cultivated plant species worldwide. Gray mould disease caused
by Botrytis cinerea is probably the most common and widely distributed
disease throughout the world. The control of this fungal diseases of grapevine
is mainly by use of chemical fungicides, which have certainly decreased
the incidence of fungal diseases, but at the same time have contributed
to the appearance of fungicide-resistant strains of the pathogen. As a
result, the legislation in most countries is becoming more severe. This
has led to an increasing need for alternative techniques that do not leave
any residues in the environment. One of the potential non-hazardous alternatives
to the chemical fungicides is biological control, which consists of the
use of biological processes to lower inoculum density of the pathogen
in order to reduce crop loss.
Poster N° 2 M. Bellion(1), A.G. Pardo(2), F. Martin(1), A. Brun(1), M. Chalot(1) La transformation génique et plus spécialement la création
de mutants délétés, qui sont des techniques largement
utilisées chez Saccharomyces cerevisiae et même chez d'autres
ascomycètes comme Neurospora, mais pour les basidiomycètes
il n'y a pour le moment pas de possibilité de créer des
mutants délétés pour un gène ciblé.
La problématique est double : quelle méthode de transformation
utiliser et que faut-il introduire dans la cellule pour obtenir des mutants,
comme il n'y a pas de recombinaison homologue chez ces champignons ? Le
but de notre travail est d'obtenir des souches fongiques mutantes pour
lesquelles l'expression d'un gène est interrompue par le mécanisme
d'ARN interférence. Ce phénomène a été
observé chez beaucoup d'eucaryotes supérieurs et a pour
conséquence la disparition totale du produit du gène concerné.
En premier lieu nous sommes intéressés par le gène
de la glutamine synthétase (GS) car son inactivité confère
un phénotype clair (auxotrophie pour la glutamine). Le déclenchement
du phénomène d'ARN interférence est basé sur
la présence d'un ARN double-brin autocomplémentaire dans
les cellules. Pour introduire cet ARN dans les cellules fongiques, nous
avons recours à la transformation par Agrobacterium tumefaciens.
Jusqu'ici il a été possible de construire une cassette qui
contient un fragment du gène de la GS ainsi qu'une partie de ce
fragment en sens inverse, qui lors de la transcription donnera un ARN
qui pourra former une structure en tige-boucle, donc un ARN double-brin
capable de déclencher l'ARN interférence. Cette cassette
a été insérée entre un promoteur et un terminateur
fongiques. Les plasmides binaires qui peuvent être utilisés
pour l'agrotransformation de champignons sont rares et mal décrits,
et l'optimisation de la phase d'insertion de la cassette dans le vecteur
(pBIN+) est en cours.
Poster N° 3 Oryza sativa/Magnaporthe grisea : a model interaction for non-host resistance deciphering A.C. Bily (1), M. Allègre (1), D. Tharreau (2), P. Schweizer
(3), E. Guiderdoni (1), J.-B. Morel (2), P. Piffanelli (1)
Poster N° 4 L. Chartrain(1,2), S.T. Berry(3) and J.K.M. Brown(1) The CIMMYT breeding line Kavkaz-K4500 L.6.A.4.(KK) is one of the major
sources of resistance to septoria tritici blotch (STB) of wheat. In the
UK, KK is resistant to STB in field conditions even though a large majority
of Mycosphaerella graminicola isolates are virulent to it. The genetics
of the resistance of KK to four isolates of M. graminicola were investigated.
KK has at least five isolate-specific resistance genes including Stb6
on chromosome 3A and a second gene for resistance to isolate IPO323, two
genes on chromosome 4A, one of which may be Stb7 and a gene named Stb12,
a gene named Stb10 on chromosome 1D. These results suggest that high levels
of field resistance to STB may be achieved by 'pyramiding' several isolate-specific
resistance genes.
Poster N° 5 M. Choquer(1), M. Boccara (2), M.-C. Soulié(2), H. Becker(1),
A. Thellend (1), A. Piffeteau(1) et A. Vidal-Cros(1)
Poster N° 6 Chitosan activates resistance of Vitis vinifera L. against the gray mould agent Botrytis cinerea S. Compant, E. Ait Barka, C. Clément Gray mould disease caused by Botrytis cinerea is probably the most common
and widely distributed disease of vegetables, ornamental plants, fruits,
and even field crops throughout the world. Chemical control of Botrytis
has been partially successful, due to the risk of appearance and establishment
of resistance to Botrytis is considerable. Chitosan, a high molecular
weight ß-1,4-glucosamine polymer, has been reported as antifungic
against a wide range of plant pathogen including Botrytis cinerea. Nevertheless,
no experiment has been realized on the potential activity of chitosan
to enhance resistance of grapevine toward this pathogen. Poster N° 7 Mise au point d'un marqueur de l'endomycorhization chez le lin Linum usitatissimum C. Flamand, B. Randoux, B. Tisserant, A. Grandmougin-Ferjani et
R. Durand Les endomycorhizes constituent une association symbiotique extrêmement
répandue. Cette symbiose concerne plus de 80 % des plantes vasculaires.
Cette association à bénéfice réciproque confère
aux plantes mycorhizées une meilleure nutrition minérale
et hydrique, ainsi qu'une meilleure résistance face à des
stress biotiques ou abiotiques. Il est donc particulièrement intéressant
d'évaluer la mycorhization des plantes de grandes cultures. Actuellement,
cette évaluation de la colonisation racinaire par les champignons
mycorhiziens à arbuscules (MA) peut être réalisée
par des techniques de coloration suivies d'observation microscopique.
Néanmoins, ces techniques s'avèrent longues, fastidieuses
et dépendantes de l'expérimentateur. Il était donc
utile de développer de nouveaux marqueurs tant biochimiques que
moléculaires permettant de quantifier l'endomycorhization des racines.
Des méthodes basées sur des marqueurs lipidiques (acides
gras, stérols) ont été développées
par plusieurs auteurs (Olsson et al, 1997 ; Fontaine et al, 2003). Nous
nous proposons de développer une méthode alternative et
complémentaire, basée sur l'expression différentielle
de gènes végétaux suite à la mycorhization.
En effet, Walter et al (2000), ont mis en évidence dans leurs travaux
sur le mais que la voie plastidiale de biosynthèse des isoprénoides
est soumise à régulation par le champignon mycorhizien.
Deux gènes codant des enzymes de ce métabolisme, la 1-deoxy-D-xylulose
5-phosphate synthase (DXS) et la 1-deoxy-D-xylulose 5-phosphate réductoisomérase
(DXR), présentent un taux de transcrits plus élevé
quand les racines sont mycorhizées. Notre objectif est de disposer
d'anticorps polyclonaux dirigés conte le produit du gène
dxr. Ces anticorps seront utilisés comme outil afin de quantifier
la mycorhization des racines d'une plante de grande culture, le lin Linum
usitatissimum. La mycorhization de cette plante a été obtenue
sur des cultures in vitro de racines transformées. Suite au clonage
du gène dxr, nous vérifierons sur nos modèles (culture
en pot et culture in vitro), la surexpression de ce gène dans les
racines et sur la partie aérienne des plantes. L'introduction de
ce gène dans un vecteur d'expression bactérien permettra
d'obtenir une protéine recombinante en vue de la production d'anticorps. Poster N° 8 Monitoring the gene expression in poplar roots interacting with ectomycorrhizal fungi A. Kohler and F. Martin Ectomycorrhiza formation and function alter both fungal and plant gene
expression. From the plant side, only little information is available
about the consecutive gene expression patterns required for the recognition
of the symbiotic partners, the morphological alteration of the root, and
the modifications of the metabolism to ensure an accurate nutrient exchange
between the symbiotic partners. Most of this information was obtained
with the Eucalyptus globulus-Pisolithus tinctorius system (Voiblet et
al. 2001). Poster N° 9 Interactions entre le champignon de Paris Agaricus bisporus et Verticillium fungicola, pathogène responsable de la môle sèche M. Largeteau, C. Ayax, J.-M. Savoie Le champignon de Paris Agaricus bisporus est cultivé partout dans
le monde. La France est le quatrième producteur mondial et le deuxième
en Europe après les Pays-Bas. Les producteurs disposent de souches
à haut rendement et de bonne qualité mais se trouvent confrontés
à d'importantes pertes en cultures dues aux maladies. Le pathogène
le plus fréquent actuellement est Verticillium fungicola, agent
responsable de la môle sèche. La maladie se traduit par la
production de masses de tissus indifférenciés (les môles)
ou de champignons à pied éclaté. Le stade de développement
du champignon de Paris (tête d'épingle à primordium)
auquel l'infection a lieu pour produire une môle n'était
pas identifié, pas plus que la progression du pathogène
dans les tissus de l'hôte. Nos travaux ont visé à
répondre à ces questions et à initier une recherche
de gènes impliqués dans le processus infectieux. La détection
d'A. bisporus et de V. fungicola par PCR à l'aide de deux couples
d'amorces, chacun spécifique d'une région ITS de l'un des
organismes, a permis de détecter le pathogène au tout premier
stade de développement de l'hôte appelé tête
d'épingle (petite sphère d'environ 2 mm de diamètre).
La proportion des deux organismes, hôte et pathogène, a été
déterminée chez des môles et des champignons à
pied éclaté dans des tissus blancs d'aspect sains et bruns
d'aspect nécrosé. Verticillium fungicola est toujours présent
dans les tissus blancs et varie de 15 à 25% pour les môles
et de 28 à 50% pour les champignons à pied éclaté.
Les tissus bruns sont formés par une proportion de V. fungicola
généralement plus importante, atteignant 65% dans les champignons
à pied éclaté et 68% dans les môles.
Poster N° 10 Le mildiou de la vigne est causé par Plasmopara viticola. Tous
les cépages actuellement plantés dans le monde sont tous
issus de l'espèce Vitis vinifera qui est sensible au mildiou. Cette
maladie est endémique et se développe rapidement en une
épidémie occasionnant l'application préventive et
répétée de fongicides (10 à 12 traitements
en zone septentionnale). L'utilisation de dérivés cupriques
comme la bouillie bordelaise depuis plus d'une centaine d'années
a pour conséquence une accumulation importante de cuivre dans les
sols. Cet élément n'étant pas biodégradé,
il présente une activité toxique sur les organismes non-cibles
des sols viticoles. L'utilisation de fongicides pénétrants
ou systémiques a conduit à faire émerger des souches
de mildiou résistantes à certaines de ces molécules.
Dans un contexte de lutte intégrée, l'utilisation de cépages
de vigne résistants au mildiou peut être un élément
majeur dans la diminution du nombre de traitements. Pour implanter une
résistance durable, la création de ce type de matériel
végétal nécessite d'analyser diverses sources de
résistance, d'identifier et de cartographier le nombre de gènes
qui les gouverne afin de cumuler dans un même génotype des
gènes de résistance complémentaires.
Poster N° 11 Hérédité de la résistance à l'oïdium et au mildiou dans une lignée de melon L. Perchepied(1), M. Bardin(2) et M. Pitrat(1) Différents agents pathogènes peuvent attaquer les cultures
de melon et compromettre la récolte de produits de qualité.
Le mildiou causé par Pseudoperonospora cubensis a été
décrit dans le milieu des années 80 sur melon en France.
Il provoque des symptômes de nécrose du feuillage. L'oïdium
causé principalement par Sphaerotheca fuliginea (Podosphaera xanthi)
attaque les plantes en occasionnant un feutrage blanc à la surface
des feuilles pouvant entraîner une nécrose prématurée
des feuilles contaminées. Des résistances de bon niveau
ont été mises en évidence dans différentes
lignées d'origine indienne, mais il n'existe pas encore de variétés
de type Charentais possédant une résistance même partielle
au mildiou. En effet des études génétiques ont montré
que la résistance au mildiou est sous contrôle polygénique.
En ce qui concerne l'oïdium, des variétés résistantes
sont régulièrement commercialisées mais se révèlent
parfois sensibles au champ. La résistance est majoritairement sous
contrôle génétique simple et différentes races
physiologiques ont été mises en évidence pouvant
expliquer la perte d'efficacité de certaines résistances.
Ces races ont été établies sur une gamme d'hôte
différentielle de melon possédant différents gènes
de résistance. La lignée d'origine indienne PI124112 possède
la particularité d'être à la fois résistante
au mildiou et à l'oïdium. Dans cette étude, l'hérédité
de la résistance à ces deux maladies est évaluée. Poster N° 12 C. Campion(1), C. Roux(1), P. Poupard(1), L. Parisi(2), M. Chevalier(3),
P. Simoneau(1) Deux sous-classes de gènes (nommés APa et APb) codant des
protéines PR-10 et s'exprimant dans les feuilles de pommier (cv.
Golden delicious) ont été mises en évidence (1).
La sous-classe APa renferme au moins deux membres : AP1 (Ypr10*Md.b) et
AP4 (Ypr10*Md.d). L'expression de ces deux gènes a été
étudiée après l'application d'un analogue ou d'un
générateur d'hormones végétales (acide salicylique,
éthylène) ou en fonction de l'interaction compatible/incompatible
avec Venturia inaequalis, l'agent de la tavelure (2). L'expression de
ces deux gènes est activée, d'une part après le traitement
par le générateur d'éthylène, d'autre part
au moment de l'apparition des premiers symptômes de résistance
en situation incompatible avec V. inaequalis. L'analogue d'acide salicylique
(AS) est à l'origine de l'induction de l'expression d'AP4 mais
pas d'AP1. Ces résultats sont en accord avec des sites potentiels
de fixation de facteurs de transcription (élément TCA, élément
ERE, boîte W) observés dans les régions promotrices
d'AP1 et AP4. Nos résultats suggèrent que les deux voies
de signalisation principales connues chez les plantes (dépendante/indépendante
de l'AS) seraient impliquées dans l'induction de l'expression des
gènes PR-10. D'autres situations d'interaction (dont l'interaction
pommier-Venturia pyrina, agent de la tavelure du poirier) sont en cours
d'étude de façon à déterminer si l'activation
d'AP1 et AP4 observée en situation incompatible avec V. inaequalis
est spécifique. La question de la relation entre l'activation de
l'expression de ces gènes et les mécanismes de résistance
du pommier à V. inaequalis reste à élucider, et ceci,
d'autant plus que les propriétés biologiques des PR-10 sont
encore mal connues. Sachant qu'elles pourraient présenter une activité
RNase (3), ce type d'activité a été recherché
chez les protéines AP1 (sous-classe APa) et AP3 (sous-classe APb)
obtenues sous forme recombinante, mais aucune activité RNase n'a
pu être mise en évidence. L'étude de l'activité
biologique d'AP1 et AP3 se poursuit par une exploration des possibilités
de liaison avec différentes molécules d'origine végétale.
En effet, les PR-10 présentent des sites de liaison potentiels
avec plusieurs types de molécules et des isoformes PR-10 (Bet v
1 chez le bouleau, et Pru av 1, chez la cerise) sont capables de se lier
notamment avec des cytokinines et des phytostéroïdes. Cette
propriété serait importante pour la fonction biologique
des PR-10, qui pourraient avoir un rôle de transporteur chez les
plantes (4).
Poster N° 13 Mise au point d'un système rapporteur fluorescent chez le champignon symbiotique Hebeloma cylindrosporum D. Rekangalt(1), M. C. Verner(1), P.J. Walser(2), U. Kües(2,
3), R. Marmeisse(1), J.C. Debaud(1), L. Fraissinet-Tachet(1) La symbiose ectomycorhizienne améliore la nutrition hydro-minérale
des plantes hôtes; elle protège aussi les plantes contre
les pathogènes racinaires ou encore contre l'effet toxique des
métaux lourds. Les ectomycorhizes sont des structures hautement
organisées dont la mise en place implique vraisemblablement des
processus morphogénétiques spécifiques résultant
d'une réorientation de l'expression des génomes aussi bien
fongiques que végétaux. L'interaction modèle étudiée
est Hebeloma cylindrosporum (Basidiomycète, Agaricale) x Pin maritime.
L'utilisation d'un système d'expression hétérologue
utilisant la protéine fluorescente verte ("Green Fluorescent
Protein " ou GFP) chez Hebeloma cylindrosporum serait une manière
élégante d'analyser l'expression spatio-temporelle de gènes
d'intérêt nécessaires à l'établissement
ou au bon fonctionnement de la mycorhize. Un tel système permettrait
d'étudier la localisation de protéines-fusion au sein de
la cellule fongique et/ou l'expression de gènes non seulement dans
les divers "compartiments " fongiques (hyphes intra- et/ou extra-racinaires
de la mycorhize, carpophores etc
) mais aussi en fonction du temps
et de différentes conditions environnementales. Poster N° 14 M.-P. Rivière(1), K. Hugot(1)(4), C. Moreilhon(2), M.A.Dayem(2),
J. Cozzitorto(3), G. Arbiol(1), P. Barbry(2), C. Weiss(3), E. Galiana(1) Le développement, chez la plante, peut être associé
à l'acquisition de différentes formes de résistance,
mises en place en réponse à des stimuli endogènes
et indépendamment de toute interaction pathogène préalable.
Par exemple, chez le tabac, la transition de l'état végétatif
à l'état floral s'accompagne d'une transition de la sensibilité
vers la résistance vis-à-vis de Phytophthora parasitica.
Cette résistance affecte la capacité de l'oomycète
à infecter et à coloniser les tissus végétaux
et est associée à l'accumulation d'une activité cytotoxique
extracellulaire qui provoque, in vitro, la mort cellulaire des zoospores
de Phytophthora. Afin de déterminer les évènements
extracellulaires impliqués dans l'inhibition de la croissance de
l'agent pathogène, nous avons sélectionné des gènes
codant des protéines membranaires ou sécrétées,
exprimés dans les feuilles de plantes à l'état floral.
L'utilisation d'un système de complémentation génétique
fonctionnelle chez la levure (la technique SST pour Signal Sequence Trap)
nous a permis de sélectionner 350 clones correspondant à
des protéines apoplastiques, pariétales ou membranaires.
Ces protéines sont impliquées dans les réponses au
stress, dans les réactions de défense de la plante ou dans
les modifications de la paroi cellulaire. Des analyses effectuées
à l'aide de microarrays et de northern blot sur les gènes
correspondant à ces protéines ont révélé
une régulation coordonnée, lors des phases tardives du développement
végétal, de gènes impliqués dans la SAR ou
dans la liaison des protéines de structure à la paroi cellulaire,.
Ces résultats suggèrent que ces fonctions extracellulaires
participent à l'expression de la résistance. L'analyse de
l'influence de l'acide salicylique sur l'accumulation des ARNm indique
également un réseau de régulation de l'expression
des gènes, aux stades tardifs du développement du tabac,
plus complexe que celui impliqué dans la SAR. Une caractérisation
complémentaire de ces gènes va permettre de formuler des
hypothèses afin d'expliquer la résistance et d'établir
des connections avec le développement.
Poster N° 15 S. Rolland, M. Fèvre et C. Bruel Lors du processus infectieux, le champignon phytopathogène B.cinerea
sécrète de nombreuses enzymes lytiques qui permettent de
coloniser les tissus de l'hôte, d'amoindrir ses défenses
et de générer des nutriments facilement assimilables. La
production de ces enzymes au cours de la pathogénèse est
soumise à une régulation complexe qui intègre des
signaux liés au pH du milieu extérieur, aux nutriments disponibles
et à la présence de l'hôte. Afin d'élucider
les mécanismes moléculaires de perception et de transmission
de ces signaux, la régulation de la production de la protéase
acide ACP1 a été choisie comme modèle d'étude.
ACP1 est le produit d'un gène unique dont l'expression est induite
au contact de l'hôte et réprimée par les pH neutres
ou alcalins.
Poster N° 16 Métabolisme du soufre et pouvoir pathogène des champignons filamenteux M.E. Saint-Macary, A. Beaurepaire, M.H. Lebrun, M. Droux Poster N° 17 Construction of a reference microsatellite genetic map of Magnaporthe grisea and its use for mapping avirulence genes C. Kaye(1), A. Bordat(1), Y. Wang(2), C. Li(3), T. Sreewongchai(4), S.
Rosenfeld(5), P. Sirithunya(4), Y. Shen(2), M.H. Lebrun(6), D. Tharreau(1)
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