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Mise en évidence d'une structure de pénétration chez le champignon phytopathogène Botrytis cinerea Caroline Levis*, Adeline Simon*, Mathieu Gourgues° et Marc-Henri
Lebrun° Il a été montré que l'inactivation du gène
Pls1 de M. grisea, homologue à des tétraspanines animales,
provoque, une perte de pouvoir pathogène par incapacité
de développer un appressorium fonctionnel (le mutant est nommé
punchless). Il existait trois cDNA dans la banque de Botrytis homologue
à Pls1. Ce gène, nommé Fam-494, a été
inactivé chez Botrytis et tdes tests de pathogénie ont été
réalisés. Sur pelure d'oignon, le mutant, Dfam-494, forme
bien un renflement, appelé hyphopode, mais se montre incapable
de perforer la pelure. Sur feuille de haricot non blessée, le mutant
ne provoque aucun symptôme. Ce phénotype est tout à
fait comparable à celui observé chez M. grisea. Par contre
sur feuille blessée, le mutant de M. grisea reste non pathogène,
alors que Dfam-494 a un phénotype identique à celui du sauvage.
Ainsi, l'analyse de ce mutant montre, pour la première fois, que
ce champignon, dit nécrotrophe, dispose d'un organe différencié
de pénétration: Botrytis peut se comporter comme un véritable
agent pathogène. Des complémentations hétérologues
croisées entre Botrytis et Magnaporthe ont été tentées.
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