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Caractérisation de la réponse différentielle à Colletotrichum trifolii de deux lignées de Medicago truncatula par des approches génétiques et génomiques C. Torregrosa(1), S. Cluzet(1), J. Fournier(1), T. Huguet(2),
P. Gamas(2), J.-M. Prospéri(3), M.-T. Esquerré-Tugayé(1),
B. Dumas(1) et C. Jacquet(1) Medicago truncatula interagit avec de nombreux micro-organismes symbiotiques
ou pathogènes. L'un d'entre eux, Colletotrichum trifolii, est un
agent pathogène majeur de la luzerne et a été choisi
pour partenaire fongique dans l'établissement d'un pathosystème.
La caractérisation du pathosystème M. truncatula/C. trifolii
race 1 a été entreprise selon deux approches complémentaires.
La première, basée sur des analyses cytologiques et génétiques,
a permis d'identifier une lignée sensible (F83005.5) et une résistante
(Jemalong 6) grâce au développement d'un bioessai sur feuilles
excisées. De plus, des analyses microscopiques ont permis de mettre
en évidence les rôles majeurs des composés phénoliques
et de la réponse hypersensible (HR) dans la défense chez
Jemalong. Enfin, l'analyse génétique de l'hybride F1, issue
du croisement J6xF83005.5, et d'une population de 254 F2 a révélé
l'implication d'un locus dominant dans la résistance. Dans une
seconde approche, 93 gènes de M. truncatula, connus pour leur rôle
dans la défense ou dans les mécanismes de signalisation,
ont été sélectionnés parmi 3 banques et utilisés
pour réaliser des filtres à moyenne densité ou macroarrays.
L'analyse du niveau d'expression des gènes réalisée
différents temps après inoculation chez les lignées
sensible et résistante nous a permis de caractériser ce
pathosystème sur le plan moléculaire. Ces analyses ont révélé
l'expression différentielle de plusieurs acteurs de la défense,
tels que les phytoalexines et certaines oxylipines et d'autres plus surprenants
comme les nodulines, pour lutter contre l'agression de cet agent pathogène.
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