Analyse comparée des cartographies QTL associés à la résistance des grains de mais à la fusariose et aux dimères
phénylpropanoides pariétaux

A.C. Bily(1,2), J.H. Taylor(3), L.M. Reid (4), P.K. Pauls(3), B.J.R. Philogène(1), C. Regnault-Roger(2) et J.T. Arnason(1)
(1) Département de Biologie, Université d'Ottawa, 30 Marie Curie, P.O. Box 450, Stn A, OTTAWA, Ontario, K1N 6N5, Canada
(2) Laboratoire d'Écologie Moléculaire, Université de Pau et des Pays de l'Adour, F-64000, PAU, France
(3) Department of Plant Agriculture, University of Guelph, GUELPH, Ontario, N1G 2W1, Canada
(4) Agriculture and Agro-Alimentaire Canada, OTTAWA, Ontario K1A OC6, Canada

Fusarium graminearum est un champignon mycotoxinogène, responsable de la fusariose de l'épi chez le maïs. La sélection et l'utilisation de variétés de maïs résistantes à la fusariose représentent la voie la plus prometteuse pour diminuer les quantités de mycotoxines présentes dans les produits issus de la culture. Les déhydrodimères d'acide férulique (DFA) de la paroi primaire des cellules du péricarpe et de l'aleurone participent aux mécanismes de résistance de la plante au pathogène. Afin d'étudier les bases génétiques de l'implication des DFA dans la résistance, une population de 75 lignées recombinantes a été étudiée pour la résistance à l'infection et les teneurs en phénoliques pariétaux par LC-MS. La carte QTL obtenue indique que la résistance et les DFA sont des caractères polygéniques. Les QTL de résistance des grains et des soies sont chevauchants avec les QTL de DFA dans 3 zones du génome. Cette organisation indique que l'implication des DFA dans la résistance est déterminée génétiquement. L'implication de cette organisation des loci dans la résistance est discutée.










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