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RESUMES DES POSTERS Thème : Biologie Génétique des
Populations Poster n° 1 H. Avenot, P. Simoneau, N. Bataillé-Simoneau Des isolats d'Alternaria brassicicola, l'un des agents de la maladie
du black spot des crucifères, provenant de semences de radis et
présentant un haut niveau de résistance vis-à-vis
des fongicides appartenant aux classes des imides cycliques et phenylpyrroles,
ont été identifiés. La résistance de ces souches
de terrain s'exprime à différents niveaux : germination
des spores, élongation des tubes germinatifs et croissance hyphale.
Des tests sur milieu hypertonique (4% NaCl) ont montré par ailleurs
que les souches résistantes aux fongicides sont légèrement
plus osmosensibles que les souches sensibles. Poster N° 2 B. Barrès (1), C. Dutech (2), A. Andrieux (1), J. Pinon
(1), P. Frey (1) La rouille foliaire, causée par Melampsora larici-populina, est actuellement la maladie la plus préoccupante pour la populiculture européenne. En effet, la plantation sur de grandes superficies d'un très faible nombre de cultivars à résistance race-spécifique a conduit à une adaptation très rapide des populations de M. larici-populina par contournements successifs des gènes de résistance déployés. La structure génétique des populations de M. larici-populina a déjà été étudiée à l'aide de marqueurs sélectionnés (facteurs de virulence) et de marqueurs neutres dominants (RAPD). Le stade urédien de M. larici-populina, qui correspond à la phase épidémique sur peuplier, étant dicaryotique, l'utilisation de marqueurs codominants pour l'analyse génétique de ces populations s'avère plus pertinente. C'est pourquoi, nous avons entrepris le développement de marqueurs microsatellites chez ce champignon. Des banques d'ADN enrichies en motifs di-nucléotidiques ont été obtenues par deux techniques : hybridation sur membranes et sur billes magnétiques. Après clonage et séquençage, nous avons défini des couples d'amorces spécifiques des loci microsatellites. Le polymorphisme de ces loci a été testé sur un panel hiérarchisé (mondial, régional, local) de souches de M. larici-populina. L'utilisation de ces marqueurs microsatellites nous permettra d'étudier la structure génétique de M. larici-populina, en particulier le rôle de la reproduction sexuée, les échanges entre compartiments cultivés et sauvages, et la migration intercontinentale.
Poster N° 3 J. Bouscaut et M.-F. Corio-Costet L'Oïdïum de la vigne, Uncinula necator (Schw.) Burr., est un champignon ascomycète haploïde, hétérothallique, ectoparasite, biotrophe obligatoire de la vigne (Vitis vinifera L.).Cet agent pathogène est la cause des plus importantes conséquences économiques dans le monde, pouvant conduire à la perte de la totalité de la récolte. ;Peu de données concernant la structure des populations d'U. necator sont disponibles, cependant, la connaissance de cette structure semble être une condition nécessaire dans l'optique du développement de méthodes de lutte contre cette maladie d'une manière raisonnée. Récemment, il a été mis en évidence l'existence de deux écotypes d'Oïdium de la vigne, lesquels apparaissent être en relation avec leur mode de conservation hivernal in natura (un mode de conservation sexuée ou asexuée). L'écotype A, prélevé généralement à partir de symptômes appelés " drapeaux ", est associé à un mode de conservation asexué sous l'aspect d'un mycélium latent dans les bourgeons dormants (présentant seulement un signe sexuel retrouvé en France). Alors que les souches appartenant à l'écotype B, dont les deux signes sexuels sont retrouvés dans le vignoble français, seraient liées à un mode de conservation sexué durant l'hiver, observable par la présence de cléistothéces résultant de la rencontre de deux mycéliums sexuellement compatibles. Nous avons cherché à comprendre le rôle de la biodiversité existante chez l'Oïdium selon plusieurs approches :une étude biologique, par comparaison de souches appartenant aux deux groupes afin d'obtenir le stade ascogène du champignon, nous a permis de montrer que ces deux groupes n'ont pas perdu leur potentialité à produire des cléistothèces in vitro, mais présentes des différences dans leur capacité à se croiser entre elles, la recherche de marqueurs moléculaires, distinguant les signes sexuels des souches d'U. necator, nous a conduit à émettre l'hypothèse selon laquelle l'organisation génétique du cluster, lié à la reproduction sexuée, serait plus proche du modèle rencontré chez les levures que celui existant chez les autres ascomycètes.Nous avons isolé et caractérisé une séquence de 280 paires de bases, codant pour une protéine dont le domaine est un domaine H.M.G. box. Nous avons développé un couple d'amorce spécifique du signe sexuel " positif ", cependant leur utilisation a conduit à l'amplification d'un fragment quelque soit le signe sexuel des souches utilisées. Cette observation nous oriente vers le rapprochement d'Uncinula necator avec Saccharomyces cerevisiaea. Un fragment de 640 paires de bases, révélé par l'utilisation croisée d'amorces dégénérées, nous a permis de définir un couple d'amorces spécifiques permettant de mettre en évidence la présence de souches de groupe A au vignoble. Le fragment cloné présente une forte homologie avec un rétro transposon de Colletotrichum glooesporioides. Nous pouvons nous poser la question de l'impact de la présence de rétro transposons dans la diversité génétique et biologique dans ce complexe des deux groupes d'Uncinula necator. ;Ainsi la détermination du groupe des souches, grâce à ce nouveau marqueur moléculaire, utilisable aussi bien sur des échantillons mono-conidiens purifiés au laboratoire que sur ceux récoltés au champs, nous ouvre également la perspective de l'utilisation de cette technique afin d'étudier la dynamique des populations d'Uncinula necator au vignoble.
Poster N° 4 M. Buée(1), P.-E. Courty(1), J. Garbaye(1), J.-P. Maurice(2),
F. Le Tacon(1) & F. Martin(1) Dans les écosystèmes forestiers tempérés, plusieurs dizaines d'espèces fongiques sont couramment associées à un même arbre et une centaine d'espèces est observée à l'échelle d'un peuplement. La description des communautés fongiques repose désormais sur l'inventaire des carpophores, la description morphologique des mycorhizes et le génotypage de ces tissus. Afin d'étudier la diversité du cortège ectomycorhizien de la chênaie-charmaie en Lorraine, nous avons inventorié les espèces ectomycorhiziennes présentes par amplification PCR et séquençage de l'espaceur intergénique (ITS) de l'ADN ribosomal nucléaire (cf. Pouységur et al.). L'ITS-2 présente un polymorphisme interspécifique élevé permettant le typage à l'échelle de l'espèce de la majorité des Ascomycètes et Basidiomycètes échantillonnés. Afin de faciliter le génotypage à l'échelle des communautés, nous développons un microréseau (biopuce) portant les régions polymorphes de l'ITS-2 d'une centaine d'espèces fongiques identifiées dans les forêts du Morvan et de Lorraine. Les filtres de Nylon sont hybridés aux [33P]ITS-2 amplifiés à partir d'échantillons d'ADN de carpophores, de racines mycorhizées ou de sol, issus des sites étudiés. La spécificité, la sensibilité et la reproductibilité des identifications réalisées à l'aide de cette biopuce seront discutées en les comparant au morphotypage et aux autres approches moléculaires (séquençage des apex ectomycorhiziens). Les analyses basées sur les biopuces taxinomiques faciliteront l'étude de la diversité spatio-temporelle des cortèges fongiques, un pré-requis pour les recherches en écologie fonctionnelle des champignons.
Poster N° 5 B. Bahri, M. Leconte, C. de Vallavieille-Pope, J. Enjalbert Si les gènes de résistance spécifique confèrent
des résistances souvent totales contre de nombreuses maladies,
leur efficacité est souvent éphémère du fait
d'un rapide contournement par le parasite. Cependant, quelques cas de
résistance spécifique durable ont été étudiés,
et conduisent à relier leur durabilité à la fonction
de l'avirulence qu'ils reconnaissent : plus cette fonction est importante
pour la valeur sélective du parasite, et plus la virulence serait
coûteuse (et la résistance durable) [1]. Afin de tester cette
hypothèse, nous nous sommes attachés à mesurer la
perte de valeur sélective imposée par l'acquisition de la
virulence vr9 chez la rouille jaune du blé tendre, causée
par Puccinia striiformis f.sp. tritici. Cette virulence est apparue en
France en 1989 dans un pathotype possédant également la
virulence vr6, mais ce pathotype n'a pas envahi la population française,
malgré la présence de la double pression de sélection.
Pour mesurer le coût associé à l'acquisition de la
virulence vr9, une compétition a été réalisée
entre le nouveau pathotype et le pathotype dont il est issu par mutation.
Ces deux pathotypes ne diffèrent que par l'avirulence Avr9, et
deux isolats naturels par pathotype ont été sélectionnés
pour leur grande proximité génétique (même
profil AFLP). Deux couples virulent/avirulent ont été constitués
par un mélange 50/50 de spores, et ont été cultivés
pendant 5 générations sur 2 variétés sensibles
(sans le gène de résistance Yr9). Les fréquences
de virulence ont été estimées à chaque génération,
pour chaque couple, sur chaque variété, et ce pour deux
répétitions. Les résultats ont montré pour
un couple d'isolats une diminution de la valeur sélective de 20
% associée à la virulence. Par contre, pour l'autre couple
d'isolats, il n'y a pas d'évolution significative, voire une très
légère augmentation de la fréquence des virulents
sur l'une des variétés. Ces résultats ne nous permettent
donc pas de conclure sur l'existence d'un éventuel coût de
virulence, et demandent des expérimentations complémentaires
pour déterminer si il y a un coût et donc présence
de mutations compensatoires, ou si il s'agit de variations d'agressivité
indépendantes du gène de virulence. Poster N° 6
L. Frezal(1,2), G. Jacqua(2) et C. Neema(1) L'igname est la troisième culture vivrière de Guadeloupe
et l'espèce Dioscorea alata occupe 70% des surfaces cultivées
d'igname. Colletotrichum gloeosporioïdes est un ascomycète,
haploïde, polyphage avec un cycle asexué et un cycle sexué.
Il est responsable de l'anthracnose de l'igname qui peut occasionner plus
de 80% de pertes de production. En Guadeloupe certaines variétés
ont, en 20 ans, perdu leur caractère résistant Par ailleurs,
la résistance d'une même variété d'igname peut
différer d'une île à l'autre de l'arc antillais. Les
échanges actuels de tubercules entre les différentes îles
des petites Antilles augmentent le risque d'introduction de souches indigènes
virulentes sur les variétés d'igname en Guadeloupe, ce qui
potentiellement peut accélérer l'érosion des résistances.
La connaissance de la structure spatiale des populations pathogènes
est donc nécessaire pour estimer ce risque et proposer des stratégies
efficaces de gestion des résistances à l'anthracnose.
Poster N° 7
J. Bertaux(1), M. Schmid(2), A. Hartmann(2), J. Garbaye(1), Pascale
Frey-Klett(1) Nombreux sont les exemples de champignons symbiotes, saprophytes ou pathogènes
connus pour être difficiles à maintenir en collection de
manière " pure ", sans contaminant bactérien (Dewey
et al., 1999). Ces observations suggèrent l'existence de bactéries
étroitement associées au mycélium fongique, de manière
extracellulaire voire intracellulaire. Pourtant bien que très répandue
dans le monde animal et végétal, l'endosymbiose bactérienne
reste méconnue dans le cas des champignons, à l'exception
des Glomeromycota.
Poster N° 8
C. Greif(1), W.J. Chen(2), F. Delmotte(2), S. Decroocq(3), P.
Coste(1), S. Wiedemann-Merdinoglu(1), D. Merdinoglu(1) L'exploitation dans des programmes de création variétale
des gènes de résistance de la vigne au mildiou en cours
de caractérisation ne peut se concevoir sans étudier en
parallèle le potentiel d'adaptation du pathogène. Toute
avancée dans la compréhension de la dynamique des populations
de P. viticola face aux contraintes biotiques et abiotiques de l'environnement
viticole aura un impact direct sur la gestion durable des résistances
de la vigne. La validation de marqueurs microsatellites comme outils de
suivi de la diversité génétique des populations de
P. viticola en est le point de départ dans nos équipes.
Récemment, des résultats préliminaires de génétique
des populations obtenus à l'aide de 3 marqueurs microsatellites
développés à l'ETH de Zürich ont montré
qu'il existait une très grande variabilité génotypique
dans le vignoble, qu'un génotype ne semblait se disperser qu'à
proximité immédiate du symptôme d'origine (i.e. ceps
adjacents) et que des inoculums possédant une grande variabilité
génétique seraient à l'origine du développement
épidémique, ce qui va à l'encontre du postulat généralement
admis. Poster N° 9
F. Guérin(1), P. Franck(2), A. Loiseau(3), M. Devaux(1)
et B. Le Cam(1) Les séquences microsatellites sont des marqueurs moléculaires polymorphes souvent utilisés dans l'étude de structures de populations, de parentés, de modes de reproduction, de flux de gènes Jusqu'à présent sept marqueurs microsatellites ont été développés pour V. inaequalis (Anamorphe Spilocaea), le champignon responsable de la tavelure du pommier. Cependant seulement trois de ces marqueurs présentent un niveau de polymorphisme suffisamment élevé pour être utilisables dans des études de génétique des populations. C'est pourquoi nous avons développé et caractérisé 20 nouveaux loci microsatellites suite à l'obtention d'une banque d'ADN de V. inaequalis enrichie à l'aide des motifs de répétition TC et TG. Le polymorphisme de ces loci a été évalué par leurs amplifications sur 44 ADN de souches de V. inaequalis. Nous avons détecté un niveau de polymorphisme variable (2 à 24 allèles par locus) avec un polymorphisme moyen de 9.15 allèles par locus. Ces 20 marqueurs ont aussi été testés sur des souches d'espèces proches de V. inaequalis : Spilocaea pyracanthae, Spilocaea eriobotryae, Venturia pirina et Venturia nashicola. Les résultats ont montré que la plupart des nouveaux marqueurs microsatellites étaient également utilisables sur S. pyracanthae et S. eriobotryae.
Poster N° 10
K. Abo, K. Klein, V. Edel-Herrmenn, et C. Steinberg Dix-sept isolats de Fusarium oxysporum f. sp. vasinfectum de Côte
d'Ivoire ont été caractérisés sur la base
de leur assignation à des groupes de compatibilité végétative
(VCG), de l'analyse du polymorphisme de longueur des fragments de restriction
de l'espace inter-génique du rDNA (IGS) et mating type idiomorph
(MAT). Cette caractérisation a été comparée
à celle réalisée sur une collection comprenant toutes
les souches pathogènes de référence actuellement
disponibles au niveau international. Quelques isolats de Côte d'Ivoire
sont identiques aux souches de référence déjà
connues pour tous les caractères examinés. Par contre, au
moins un nouveau VCG et plusieurs types IGS non encore décrits
ont été révélés. Les deux mating types
ont été trouvés dans chacune des deux collections
(Ivoirienne et internationale). La combinaison des différents critères
de caractérisation a permis de constituer des groupes de souches
possédant les mêmes caractères. Les souches Ivoiriennes
se distribuent dans presque tous les groupes suggérant des sources
possibles impliquées dans l'expansion actuelle de la maladie en
Côte d'Ivoire. Malgré la présence des deux mating-types,
il n'y aucune trace de recombinaison. Globalement, la variabilité
génétique au sein de la forma specialis vasinfectum est
très grande, mais significativement moins que celle observée
par ailleurs dans les populations de F. oxysporum non pathogènes.
Poster N° 11
M. Mary, F. Guérin et B. Le Cam Les études développées au laboratoire sur Venturia
spp. nécessite l'analyse de plusieurs centaines d'échantillons
(souches et/ou ADN). Face à l'apport important d'informations obtenues
(SSR, AFLP, séquences
), nous avons développé
une application permettant (1) d'informatiser la collection, (2) de faciliter
le traitement des données. Les outils Apache, PHP 4 et MySQL ont
été utilisés. L'application fonctionnelle assure
la centralisation des informations mises en réseau et permet un
gain de temps dans la génération de matrices dont les formats
de sortie sont adaptés aux principaux logiciels d'analyse de génétique
des populations (Arlequin, Génétix, Genepop
). L'obtention
de matrices se réalise grâce à un moteur de recherche
permettant d'extraire de la collection des populations selon des critères
préalablement renseignés dans l'application (origine géographique,
cultivar d'origine, taille allélique à un locus SSR donné
).
Cette interactivité permet de tester rapidement et de manière
aisée des hypothèses sur les caractéristiques des
populations étudiées (différenciation en fonction
de l'hôte, du pays, influence du mode de reproduction sur la structure
de la population...). Son système de double authentification permet
à présent son utilisation par d'autres groupes de travail
du Centre INRA d'Angers et son organisation en classes permettra d'incorporer
facilement de nouveaux modules. Poster N° 12
K. Mendgen, M. Ernst, K. Neubert, and S.G.R. Wirsel We have started to elucidate the role of endophytic fungi in reed. Fungi
isolated from surface sterilized tissue of Phragmites australis were identified
and characterized by morphological and molecular methods from dry and
flooded sites at Lake Constance (Germany). Poster N° 13
E. Mendes-Pereira(1), M.-H. Balesdent(1) H. Brun(2), T. Rouxel(1) Numerous species of Leptosphaeria were historically described to develop on Crucifers, either as saprophytes or pathogens, the latter responsible for the "stem canker" (or Blackleg) disease of crucifers. With time, and because Leptosphaeria species comprise a group of morphologically very simple fungi, most of these species were considered a single species, L. maculans (anamorph, Phoma lingam). This single species, however, showed unexplained polymorphism, whichever biological, biochemical or molecular tool was used. Principally, in vitro mating studies suggested the presence of at least four genetically isolated entities within the former L. maculans species, of which two species, L. maculans and L. biglobosa, were unequivocally separated on the basis of morphological differences of pseudothecia. In the present study, sequences of the entire ITS region, including the 5.8s rDNA, of 38 isolates representing seven subgroups (separated according to host plant, biological, biochemical or molecular criteria), along with specimens from culture collections, were analysed, compared to those of closely related Leptosphaeria species, and the phylogeny inferred using parsimony and distance analyses. A well-supported clade encompassed all L. maculans isolates along with L. conferta, a known saprobe of dried crucifer stems. The L. maculans isolates were further separated into two well-supported clades corresponding to L. maculans sensu stricto and the recently named L. biglobosa. Parsimony and distance analyses further separated groups within both species, usually corresponding to specific host plants or geographic origin, e.g. L. maculans 'brassicae' from cultivated Brassica, L. maculans 'lepidii', from Lepidium sp., L. biglobosa 'brassicae', from various Brassica species, L. biglobosa 'thlaspii' from Thlaspi arvense, L. biglobosa 'erysimii' from Erysimum sp., and L. biglobosa 'canadensis' mostly found in central Canada. The oldest L. maculans specimens maintained in international collections clustered with either L. maculans 'brassicae', L. biglobosa 'brassicae', or a still different group closely related to L. biglobosa 'thlaspii'. The evolutionary relationships between the seven infraspecific groups are discussed in terms of phytopathological relevance and species isolation linked with specific life cycle, geographic isolation or host specificity.
Poster N° 14
C. Steinberg, V. Edel, C. Guillemaut, A. Perez Piqueres, P. Singh,
C. Alabouvette En dépit de la présence d'un inoculum microbien pathogène
dans le sol, parfois même à de fortes densités d'inoculum,
l'expression de l'activité infectieuse du pathogène est
limitée par les interactions biotiques-abiotiques, ce qui conduit
à une faible manifestation de la maladie. On parle alors de sol
résistant à cette maladie. Ce niveau de résistance
peut être modifié par des pratiques agricoles telles que
les amendements organiques. Du composts et du fumier ont été
apportés dans 2 sols. L'un sablo-limoneux est résistant
aux maladies dues à R. solani et plus sensible à la fusariose,
l'autre, argilo-limoneux est résistant aux maladies dues à
F. oxysporum mais sensible à celles dues à R. solani.
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