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Résumés des posters - Thème : Interactions
Plantes-Champignons
Benedetto A., Lanfranco L., Bonfante P. Arbuscular mycorrhizal (AM) fungi form symbiotic associations with most
land plants and promote the growth of the host through enhanced uptake
of phosphorus. Once the association is established, the fungi take up
inorganic phosphate (Pi) from the soil through extraradical hyphae, accumulate
Pi into vacuoles as polyphosphates (polyP) and translocate polyP to intraradical
hyphae. This is assumed to be followed by hydrolysis of polyP and subsequent
release of Pi into the plant-fungus interfacial apoplast (Ezawa et al.,
2001). The molecular basis of these processes are not completely known
as, up to now, just two Pi transporter genes has been isolated from AM
fungi (M. Harrison & van Buuren, 1995; I.E. Maldonado Mendoza et al.,
2001).
Poster N° 2
Jean-Philippe Combier, Delphine Melayah, Roland Marmeisse et Gilles
Gay Bien qu'Agrobacterium tumefaciens ne soit pas pathogène des champignons,
il peut transférer l'ADN-T de son plasmide Ti à des cellules
fongiques qui l'intègrent dans leur ADN génomique. Cette
propriété est à l'origine du récent développement
d'une méthode de transformation des espèces fongiques qui
présente plusieurs avantages par rapport aux méthodes traditionnelles
utilisant des plasmides circulaires ou linéaires. D'une part, elle
ne nécessite pas la préparation de protoplastes et d'autre
part le mode d'intégration de l'ADN-T dans l'ADN génomique
permet de caractériser facilement les séquences génomiques
flanquantes. Peu de Basidiomycètes ont pour l'instant été
transformés en utilisant cette bactérie. Nous décrivons
ici une méthode de transformation génétique d'Hebeloma
cylindrosporum, Basidiomycète ectomycorhizien, par A. tumefaciens.
Une analyse par PCR et Southern blot a montré que tous les transformants
obtenus (treize pour l'instant) ne possèdent qu'une seule copie
de l'ADN-T intégrée. Une analyse par TAIL PCR nous a permis
d'identifier les sites d'intégration de ces insertions. Cette méthode
est actuellement utilisée au laboratoire pour obtenir des mutants
non mycorhiziens d'H. cylindrosporum. Les résultats présentés
ici montrent que l'identification des gènes inactivés est
plus facile que dans le cas de la mutagenèse par insertion de plasmide.
Poster N° 3
Anne Jambois (1), Franck A Ditengou (1), Tomonori Kawano (1),
Alain Delbarre (2), Frédéric Lapeyrie (1) L'établissement d'une symbiose mycorhizienne nécessite
la mise en place d'un dialogue moléculaire spécifique entre
le partenaire fongique et le partenaire végétal. Chez le
couple Eucalyptus globulus - Pisolithus tinctorius, certaines étapes
de l'ontogenèse mycorhizienne nécessiteraient un subtil
équilibre entre des molécules actives telles que l'AIA et
des molécules régulatrices telles que l'hypaphorine, un
alcaloïde indolique synthétisé et accumulé en
grandes quantités dans les hyphes au contact de la racine. À
ce jour, l'hypaphorine n'a été détectée que
dans les hyphes de P. tinctorius.
Poster N° 4
Stéphanie Jaubert, Jean Baptiste Laffaire, Pierre Abad
et Marie Noëlle Rosso. Les nématodes à galle du genre Meloidogyne sont des phytoparasites biotrophes dont le parasitisme se compose d'une phase mobile et d'une phase sédentaire. Lors de la phase mobile, la larve infestante pénètre dans une racine au niveau de la zone d'élongation et migre de façon intercellulaire le long du cylindre central. La larve se sédentarise ensuite dans la zone de différentiation et induit la formation d'une structure spécifique aux nématodes à galle : le site nourricier. Cette structure est constituée de cellules végétales multinucléées appelées cellules géantes qui résultent de la différentiation des cellules procambiales en réponse à des signaux émis par le nématode. Les sécrétions du stylet, synthétisées au niveau des glandes sophagiennes du nématode et sécrétées dans les tissus racinaires au cours du parasitisme semblent jouer un rôle clef dans l'interaction plante-nématode. Ces sécrétions pourraient intervenir dans les étapes de pénétration et de migration intercellulaire, ainsi que dans la différentiation et le maintien du site nourricier. Afin d'identifier les protéines contenues dans ces sécrétions et de mieux comprendre les mécanismes moléculaires intervenant au cours de la relation parasitaire plusieurs stratégies d'étude ont été développées. L'une d'elles, la stratégie gène-candidat, a permis d'identifier par le passé deux enzymes cellulolytiques comme étant des composants des sécrétions du stylet du nématode à galle modèle Meloidogyne incognita. Cette stratégie, associée à l'analyse d'ESTs nous a permis d'identifier trois enzymes pectinolytiques synthétisées dans les glandes sophagiennes des larves infestantes de M. incognita : une polygalacturonase et deux pectate lyases. Ces enzymes, intervenant dans le processus de dégradation des pectines, pourraient jouer un rôle lors des étapes de pénétration et de migration du nématode à travers la racine.
Claudia Kaye(1), Joëlle Milazzo(1), Suchada Mongkolsamrit(2)
Pattama Sirithunya, (2)Marc-Henri Lebrun(3) and Didier Tharreau(1) Microsatellites or simple sequence repeats (SSR) can be used for genomic mapping, population studies and DNA fingerprinting. We have identified and characterized SSR containing sites in the filamentous ascomycete Magnaporthe grisea, the causal agent of rice blast disease, by constructing and screening an enriched library and by searching public databases. Both methods proved useful in uncovering microsatellites. A total of 40 SSRs (25 from the database screen and 15 from the enriched library) were screened for product length polymorphism on six Magnaporthe grisea isolates including GUY 11 and 2539, the parents of a cross from which a genetic map of the fungus has been developed. The number of alleles at each site ranged from one to six when assayed on 3% agarose gels. Inheritance and linkage was determined for twenty polymorphic sites in 60 F1 progeny from the above cross. Analysis of allele segregation showed that all the markers segregated in the expected 1:1 ratio. Map positions were determined for all 20 with at least one marker mapping to each of the seven known chromosomes. The SSR markers were stable and easy to assay. A preliminary population study using the developed SSR markers on isolates from Thailand proved to be useful in helping to group and classify these individuals.
Poster N° 6
Mathieu Gourgues, Joaquim Cots, et Marc-henri Lebrun. PLS1 est un gène nécessaire à la pénétration
du champignon pathogène Magnaporthe grisea dans les feuilles de
riz. Le mutant PLS1- différencie des appressoria ayant une pression
de turgescence normale, mais incapables de former l'hyphe de pénétration
nécessaire pour percer la cuticule et la paroi de la cellule épidermique.
Le gène PLS1 code pour une protéine membranaire de 225 acides
aminés apparentée à la famille des tétraspanines.
Ces protéines qui n'avaient été identifiées
jusqu'à présent que chez les animaux, font partie de complexes
protéiques membranaires impliqués dans des voies de signalisation
contrôlant l'adhésion , la différenciation et le mouvement
cellulaire. Ce type de signalisation pourrait aussi exister chez les champignons
et contrôler la différentiation de l'hyphe de pénétration.
Nous avons montré que la protéine Pls1p n'est exprimée
que dans les appressoria différenciés sur des feuilles ou
des membranes artificielles, avant et pendant la pénétration.
L'expression différentielle de PLS1 est régulée au
niveau post-transcriptionnel, puisque l'ARN messager de PLS1 est détecté
dans tous les type de cellules fongiques. PLS1 possède de longs
5'UTR et 3'UTR qui pourraient contenir des séquences impliquées
dans ce contrôle post-transcriptionnel. Une protéine fusion
GFP-Pls1p fonctionnelle, puisque capable de complémenter le mutant
PLS1-, a été utilisée pour déterminer la localisation
de Pls1p dans les appressoria. Seule une petite quantité de la
protéine fusion est présente dans la membrane plasmique
appressoriale tandis que la majorité est détectée
dans des vacuoles, ce qui suggère un recyclage rapide de Pls1p
par endocytose. La modification de Pls1p par mutagenèse dirigée
montre qu'un domaine cytoplasmique est essentiel à son fonctionnement.
Ce domaine pourrait être impliqué dans des interactions entre
Pls1p et des protéines cytoplasmiques appartenant à une
voie de signalisation appressoriale contrôlant la pénétration.
Poster N° 7
Laura Miozzi1, Raffaella Balestrini2 and Paola Bonfante1,2 Truffles are ascomycetes which live in symbiotic association with the
roots of gymnosperms and angiosperms. Like other ectomycorrhizal fungi,
they display a three stage-life cycle: a mycelial independent stage, a
symbiotic mycorrhizal stage and a reproductive one leading to ascoma formation.
In this study we characterized two EST (Expressed Sequence Tag) clones
(VA48 and VA51), randomly isolated from T. borchii mycelium cDNA libraries,
in order to investigate whether they are involved in the transition from
the saprotrophic to symbiotic stage. VA48 clone (full length, 1158 bp),
that does not show any significant similarity with known sequences, has
been found to encode for a small rich-cystein protein (12 cys-residues)
with a putative secretion peptide signal. VA51 cDNA fragment (643 pb)
shows similarity to a b-glucosidase gene (b-glucosidase 5, Coccidioides
immitis), an enzyme that is implicated in cell wall catabolism and sugar
metabolism.
Poster N° 8
Une carte génétique de Leptosphaeria maculans a été
construite sur un croisement mettant en ségrégation le gène
d'avirulence AvrLm1 [1]. Cette carte est à la base de la marche
chromosomique actuellement en cours pour le clonage d'AvrLm1. Sept marqueurs
étroitement lies à AvrLm1 ont ainsi été identifiés
[2,3]. Parmi ceux-ci, trois marqueurs SCARs ne montrent aucun événement
de recombinaison avec AvrLm1 dans 5 croisements sommant 312 descendants
[2]. L'utilisation de tels marqueurs pour le criblage d'une banque BAC
représentant 7 equivalents-génome nous a permis de sélectionner
et d'organiser en contig cinq clones, couvrant 184010 pb de la région
contenant potentiellement AvrLm1 [2]. Le séquençage intégral
de la région montre que les marqueurs co-ségrégeants
correspondent à une région d'environ 121 kb. La séquence
montre par ailleurs la propriété d'être extrêmement
riche en A+T (63%), à l'exception d'un îlot de 30-kb, équilibré
en G+C et riche en ORFs putatives. La plupart des ces ORFs montrent d'ailleurs
de fortes similarités avec des gènes identifiés chez
les levures ou d'autres filamenteux. 73% de la séquence correspondent
à de grands fragments de séquences montrant des homologies
avec des éléments répétés divers, composites
et/ou fortement dégénérés. Ainsi sont identifiés
dans la séquence, (i) 5 variants de LMR1, un élément
répété endogène de L. maculans, (ii) des séquences
identiques à des rétrotransposons dégénérés
ou non (Maggy, Grasshopper, etc.) dispersées le long du contig
ou (iii) organisées en deux répétitions inversées
de 25-kb. L'annotation de la séquence (et l'identification d'AvrLm1)
est actuellement enrichie d'une approche de cDNA-AFLP entre souches quasi-isogéniques,
visant à identifier des ORF non détectées par les
logiciels de prédiction de séquences codantes.
Poster N° 9 L' éliciteur CBEL est impliqué dans l'interaction de Phytophthora avec la cellulose Martina RICKAUER, Elodie GAULIN, Alain JAUNEAU, François VILLALBA, Marie-Thérèse ESQUERRE-TUGAYE, Arnaud BOTTIN - UMR 5546 UPS-CNRS - 24 Chemin de Borderouge - 31326 Castanet - Tolosan
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