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Mesure in vitro des échanges de P dans la symbiose ectomycorhizienne Margarita Torres-Aquino et Claude Plassard De nombreuses études indiquent que la symbiose mycorhizienne améliore
la nutrition minérale de la plante hôte, notamment la nutrition
P. Cette amélioration implique d'une part une meilleure efficacité
de prélèvement du P du sol par le partenaire fongique et
d'autre part une sécrétion du P des cellules fongiques vers
les cellules de la racine. Dans les ectomycorhizes, on admet que cette
sécrétion du P a lieu au niveau de l'apoplasme du réseau
de Hartig car il n'y a pas de relation symplasmique entre le champignon
et la plante. Du fait de leur localisation, ces échanges sont donc
difficiles à étudier in planta. Nous avons donc mis au point
une méthode d'étude in vitro des échanges de Pi avec
le champignon ectomycorhizien Hebeloma cylindrosporum. Les mycelia, préalablement
carencés ou non en Pi puis chargés en 32P, sont ensuite
mis en présence d'une plante hôte, le Pin maritime, ou d'une
plante non -hôte, le Maïs, dans un milieu d'interaction ne
comportant pas de Pi et tamponné à pH 5,5. La répartition
du 32P dans la solution, la plante et le mycelium est ensuite suivie en
fonction du temps d'incubation.
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